| En règle général, le bilan patrimonial contemporain dresse le portrait d'une Europe fortement diversifiée au sens de ses infrastructures, de ses équipements neufs de qualité, construits durant les dernières décennies. Ceux plus datés, entrent dans un cycle de réhabilitation voire de reconversion, ainsi qu'au sens de ses habitats, à la recherche d'un « juste » rapport à la croissance et aux nouveaux besoins.
Cette richesse accumulée depuis une soixantaine d'années varie selon les pays, les régions géographiques, historiques et administratives qui constituent l'ensemble de cette nouvelle fédération européenne à vingt-sept composants.
Face à cette situation avantageuse des pays développés, dits occidentaux, l'enjeu consiste à confronter ces nouveaux espaces avec les sites naturels, toujours présents, ainsi qu'avec le patrimoine construit dit «historique», «classé», «inscrit» ou tout simplement plus ancien. |
| Le recul analytique vis-à-vis de la révolution industrielle du XIXe siècle, les deux périodes de reconstruction d'après-guerre, l'aménagement expansif du territoire en réponse aux objectifs de consommation massive, ont donné naissance à une philosophie environnementale. Elle est élargie dans une démarche de développement durable, qui admet une croissance modérée à moyen et long terme à condition de savoir d'abord valoriser le patrimoine existant.
Cette notion du patrimoine couvre aussi bien les sites naturels « sensibles » ou tout simplement ruraux, que les « tissus » urbains et péri-urbains, les sites post-industriels et les monuments historiques. Ils peuvent être nommés avec un «grand M» comme des édifices moins protégés du point de vue réglementaire.
Il s'agit donc de lieux dotés d'un certain bagage intellectuel et formel voire d'un « vécu » au-delà ou en parallèle à des critères de rareté selon les canons de l'histoire de l'architecture. |
| Dans ce contexte plutôt positif, au moment d'un tournant favorable à «l'environnement» dans sa plus large définition, «savoir faire avec… » est un devoir devant être accompli par l'ensemble des acteurs d'acte d'aménagement,de construction, de mise en valeur, voire de la mise en scène.
Dans la logique actuelle, la «culture environnementale» et l'environnement culturel sont étroitement complémentaires…
Le décloisonnement entre les diverses disciplines de la création, leur médiation conjointe peuvent leur permettre d'être diffusées grâce à une démarche conceptuelle pluridisciplinaire.
Nos agences la pratiquent à la « lisière » entre différents domaines, créant des « passerelles » entre des métiers d'espaces complémentaires : ARCHITECTURE, PATRIMOINE, MUSEOGRAPHIE et PAYSAGE. |
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